Vous savez peut-être à quel point on aime le beurre. Le matin sur du bon pain ou des scones, dans des gâteaux, ...
D'ailleurs, on vous a déjà copieusement dit ICI que le beurre irlandais est tout à fait excellent et que le beurre français n'a pas de quoi frimer.
Notre consommation de beurre ici est telle que nous avons décidé de noter le nombre de paquets de beurre achetés depuis notre arrivée, pour avoir une idée de notre consommation en 1 an. Information inutile, mais néanmoins rigolote.
Bon, d'accord, corrigeons : Guinness a décidé de noter, Clover préférant ignorer ce genre d'information!!
Alors, la devinette du jour est la suivante : saurez-vous deviner combien nous avons consommé de paquets de beurre de 454g depuis notre arrivée à Cork le 7 novembre?
Ceux qui trouvent auront droit à notre considération éternelle, voire même à une jolie carte postale arborant un Leprechaun et une pinte de Guinness, signée de nos plus beaux autographes. La classe, quoi.
Après quinze mois au pays de la pluie, des Leprechauns et de la Franciscan Well, voici G. et C. dans la Silicon Valley. Surf, rock, vegan low-fat burgers, hi-tech et grands espaces... Stay tuned! (et pour ceux qui se poseraient la question, Rock my French Toast se traduit littéralement par "Secoue mon Pain Perdu")
jeudi 26 mars 2015
samedi 21 mars 2015
Une sympathique typique Saint Patrick
Après tout ce suspense entretenu à l'approche de la Saint Patrick, il est nécessaire de vous proposer aussi un debriefing de cette journée la plus importante de l'année pour les irlandais du monde entier.
Les festivités ont commencé dès le week-end précédant, mais c'est vraiment mardi, le 17 mars, que la fête a eu lieu.
Le matin, personne dans les rues. Deux suppositions crédibles : les Corkiens profitaient de cette matinée fériée pour dormir / les Corkiens étaient tous à la messe de la Saint Patrick.
Le midi, les rues commencent à se remplir de groupes d'amis et familles. Quasiment tous, même les enfants, portent un élément vert sur eux : perruque, chapeau, lunettes, collants à trêfles, élastiques à cheveux aux couleurs du drapeau irlandais, ...
De notre côté, nous étions rejoints par Papa Ours, et nous nous étions nous aussi parés de nos plus beaux atours.
Nous attendions la parade avec impatience : c'est censé être le moment le plus important de toute Saint Patrick qui se respecte! Et coup de chance, après une matinée bien grise, on est accueillis par un petit peu de ciel bleu.
Nous avons tout d'abord vu un petit défilé militaire de 10 minutes - fanfare, vétérans et même deux chars. Le tout sans enthousiasme de la part du public, sans un seul applaudissement. On se dit alors que le plus intéressant reste à venir.
Vient alors la personne la plus attendue de la journée, Saint Patrick en personne ... devant une foule toujours assez apathique.
Suit alors un défilé de différentes associations censées représenter la diversité culturelle de la ville de Cork.
Sans compter les associations congolaises et mexicaines (apparemment il y a une grande communauté à Cork, on ne s'en était pas vraiment rendu compte), les groupes de danse irlandaise, hurling (le sport gaélique un chouaïa violent), rugby, foot, les associations religieuses (catholiques uniquement of course) qui défilaient en psalmodiant, ... le tout dans un indifférence générale. Pas d'encouragements, pas d'applaudissements; c'était assez surprenant.
Une fois la parade finie et la foule dispersée, sur les coups de 15h, notre estomac s'est soudainement rappelé à notre bon souvenir et on s'est dirigé, comme le reste de la ville, vers les stands de restauration installés pour l'occasion à l'autre bout de la ville (à 3 minutes de là, donc...).
Après avoir jeté notre dévolu sur les délicieuses saucisses 'Gourmet' présentées en hot-dog, et 40 minutes d'attente interminable plus tard...
... on a enfin pu déguster notre super sandwich.
Il était 16h, donc l'heure d'attaquer la deuxième partie de la journée : les PUBS!!! Nous avons donc fait comme tous les autres Corkiens à cette heure là, nous nous sommes installés dans un pub. Ou deux. Ou trois, en fait.
Tout d'abord, le Woodford, où nous avons retrouvé quelques connaissances, avec qui nous avons poursuivi le reste de la journée. L'étape suivante a été le An Spailpin Fanach (imprononçable...); et enfin, pour finir la soirée, la Franciscan Well Brewery, brasserie bien connue à Cork, qui propose des bières excellentes, mais aussi, dans son 'Beer garden", d'excellentes pizzas cuites sous vos yeux en quelques minutes par les sympathiques barbus de Pompeii Pizza.
Comme le lendemain n'était pas un jour férié pour la plupart d'entre nous, nous sommes rentrés assez tôt.
Verdict : une Saint Patrick beaucoup plus calme qu'on l'imaginait! Pas de foule en délire, pas d'euphorie générale. Des rues assez vides à la nuit tombée - nous n'avons pas croisé grand monde à 22h... Et aucune alcoolisation excessive : nous n'avons croisé personne buvant dans la rue; c'est certes interdit, mais on connait des endroits où ça n'empêcherait personne de le faire. En bref, rien de très différent d'un samedi soir banal.
C'était tout de même une fête très sympathique, mais pour ceux qui souhaiteraient vivre une Saint Patrick à l'irlandaise comme on l'imagine, il faudrait regarder plutôt du côté de Dublin.
Et vous, vous avez fêté la Saint Patrick?
Les festivités ont commencé dès le week-end précédant, mais c'est vraiment mardi, le 17 mars, que la fête a eu lieu.
Le matin, personne dans les rues. Deux suppositions crédibles : les Corkiens profitaient de cette matinée fériée pour dormir / les Corkiens étaient tous à la messe de la Saint Patrick.
Le midi, les rues commencent à se remplir de groupes d'amis et familles. Quasiment tous, même les enfants, portent un élément vert sur eux : perruque, chapeau, lunettes, collants à trêfles, élastiques à cheveux aux couleurs du drapeau irlandais, ...
De notre côté, nous étions rejoints par Papa Ours, et nous nous étions nous aussi parés de nos plus beaux atours.
Nous attendions la parade avec impatience : c'est censé être le moment le plus important de toute Saint Patrick qui se respecte! Et coup de chance, après une matinée bien grise, on est accueillis par un petit peu de ciel bleu.
Nous avons tout d'abord vu un petit défilé militaire de 10 minutes - fanfare, vétérans et même deux chars. Le tout sans enthousiasme de la part du public, sans un seul applaudissement. On se dit alors que le plus intéressant reste à venir.
Vient alors la personne la plus attendue de la journée, Saint Patrick en personne ... devant une foule toujours assez apathique.
Suit alors un défilé de différentes associations censées représenter la diversité culturelle de la ville de Cork.
Le dragon de l'association irlando-chinoise de Cork |
L'association des joueurs de Bodhràn - le tambour traditionnel irlandais |
Ca on a pas trop compris... mais c'était impressionnant! |
Evidemment, l'association représentant la Convention des Roux d'Irlande... Ca ne s'invente pas! |
Une fois la parade finie et la foule dispersée, sur les coups de 15h, notre estomac s'est soudainement rappelé à notre bon souvenir et on s'est dirigé, comme le reste de la ville, vers les stands de restauration installés pour l'occasion à l'autre bout de la ville (à 3 minutes de là, donc...).
Après avoir jeté notre dévolu sur les délicieuses saucisses 'Gourmet' présentées en hot-dog, et 40 minutes d'attente interminable plus tard...
"On a faiiiiim... On mangerait bien un ou deux Leprechauns, tiens..." |
Il était 16h, donc l'heure d'attaquer la deuxième partie de la journée : les PUBS!!! Nous avons donc fait comme tous les autres Corkiens à cette heure là, nous nous sommes installés dans un pub. Ou deux. Ou trois, en fait.
Tout d'abord, le Woodford, où nous avons retrouvé quelques connaissances, avec qui nous avons poursuivi le reste de la journée. L'étape suivante a été le An Spailpin Fanach (imprononçable...); et enfin, pour finir la soirée, la Franciscan Well Brewery, brasserie bien connue à Cork, qui propose des bières excellentes, mais aussi, dans son 'Beer garden", d'excellentes pizzas cuites sous vos yeux en quelques minutes par les sympathiques barbus de Pompeii Pizza.
Comme le lendemain n'était pas un jour férié pour la plupart d'entre nous, nous sommes rentrés assez tôt.
Verdict : une Saint Patrick beaucoup plus calme qu'on l'imaginait! Pas de foule en délire, pas d'euphorie générale. Des rues assez vides à la nuit tombée - nous n'avons pas croisé grand monde à 22h... Et aucune alcoolisation excessive : nous n'avons croisé personne buvant dans la rue; c'est certes interdit, mais on connait des endroits où ça n'empêcherait personne de le faire. En bref, rien de très différent d'un samedi soir banal.
C'était tout de même une fête très sympathique, mais pour ceux qui souhaiteraient vivre une Saint Patrick à l'irlandaise comme on l'imagine, il faudrait regarder plutôt du côté de Dublin.
Et vous, vous avez fêté la Saint Patrick?
jeudi 12 mars 2015
Où l'on rencontre des moutons, et presque des Jedi. Suite et fin.
Après cette
grosse journée de découvertes du Parc Naturel de Killarney et du ring of Kerry,
que vous pouvez découvrir ICI et LA, nous étions prêts pour la suite : la
péninsule de Dingle.
D’abord, on
s’est réveillé sous le soleil, avec sous nos fenêtres, une vue digne d’une
carte postale.
Le
petit-déjeuner pantagruélique et non moins qualitatif nous a mis dans de bonnes
dispositions : porridge à la crème locale, pain maison, scones et biscuits
à l'avoine et pépites de chocolat, œufs brouillés à tomber avec du saumon pêché sur
la péninsule, une dégustation de fromages locaux – bon, et puis quelques fruits
pas vraiment locaux et de saison, admirez en effet ces fraises, raisins,
prunes ! Bref, passons.
Nous partons
ensuite faire le tour de la péninsule de Dingle. Pour rappel, la péninsule est
souvent qualifiée de plus bel endroit sur terre. Et maintenant on peut vous le
dire, on doit avouer que ce n’est pas tout à fait faux !
Les paysages
sont à couper le souffle et nous nous arrêtons tous les 2 kilomètres pour
admirer une plage, une crique, une dune, une montagne, un mouton…
On découvre
un vieux fort (Dunbeg Fort), installé sur le bord d’une falaise, et dont la
construction remonterait à 500 av-J.C.
On découvre
les « Beehives », cabanes en pierre sèche en forme de ruche, typiques
de la péninsule. Elles dateraient soit du 5ème siècle et auraient
été construites par les moines suivant Saint Patrick (encore et toujours lui !!),
soit du 12ème siècle, lorsque les Normands repoussèrent les Irlandais hors des terres fertiles de l’intérieur de la péninsule. L’existence
de ces habitations nous avait été mentionnée par nos hôtes aux B&B. On nous avait conseillé d’aller voir celles cachées derrière la maison d’une gentille
petite grand-mère qui, moyennant une petite pièce, nous a laissé nous promener
sur ses terres, au milieu des moutons, où la nature et ces habitations de
pierre cohabitent sans aucune altération depuis des centaines d’années.
Un peu plus
loin, on s’arrête à nouveau pour découvrir le rocher du « géant endormi »,
et également un ensemble d’îlots qui aurait été utilisé récemment pour le
tournage du dernier Star Wars ! Quel scoop !
En effet, les paysages
de ce coin sont assez lunaires et désertiques, asséchés par le vent, et on y
verrait bien quelques scènes… Les propriétaires de bateaux du coin, tous
embauchés pour faire la navette entre la terre et les îles pour le tournage,
auraient signé des promesses de confidentialité, donc aucune autre rumeur ne
circule dans le coin… Rendez-vous en décembre à la sortie du film pour vérifier
tout ça !
Le Sleeping Giant |
Si si, derrière nous, les îlots de Star Wars!!! |
Au retour,
on fait une pause sur la plage de la presqu’île d’Inch, une plage de sable
blanc gigantesque, qui s’étend à perte de vue, où on circule en voiture, et où
le fracas des vagues est assourdissant. On imagine bien les surfers s’installer
sur cette plage quand le temps devient plus clément.
Emrpunté à Hillseaview.com |
Glengarriff
est coincé entre deux péninsules, sur l’eau. Nous faisons d’ailleurs une balade
au bord de l’eau, puis dans le petit centre très coloré du village, sous le
soleil couchant. Les paysages sont plus coquets et sereins que ce qu’on a vu
jusque là, une parfaite transition avant de réattaquer la semaine à Cork le
lendemain.
On s’installe
dans l’un des deux seuls pubs ouverts le dimanche soir dans le bourg, et on
déguste notre repas tranquillement, bercés par les conversations en gaélique
des habitués du lieu.
Après un petit-déjeuner
à coups de fromages, charcuteries et poissons fumés, nous voilà sur la route de
Cork, sous la pluie.
Vivement la
prochaine escapade !
mercredi 11 mars 2015
Les moutons -suite-
Après notre
découverte émerveillée du Parc Naturel de Killarney, que vous pouvez (re)découvrir ici, nous nous sommes mis en route
vers le Ring of Kerry.
Le Ring of
Kerry, c’est le nom de la route qui fait le tour de la péninsule d’Iveragh,
dans le comté du Kerry.
Il s’agit
probablement de la route la plus touristique d’Irlande ; elle est
considérée dans les guides comme la plus jolie route du pays, longeant la
côte et ses falaises.
Le Ring of
Kerry passe par Killarney, nous avons donc suivi la route en descendant plein
sud.
Nous avons
fait quelques arrêts par-ci, par-là, pour voir la mer de plus près, ou admirer
les paysages, qui changent toutes les cinq minutes du tout au tout.
Au bout
d’une ou deux heures à rouler lentement, l’étroitesse de la route ne laissant
pas trop le choix, nous faisons une pause à Waterville, petit bourg déserté en
ce samedi de mars.
On découvre
une statue de Charlot sur la « croisette », et on ne résiste pas au
selfie. Apparemment, Charlie Chaplin aimait ce petit coin d’Irlande et y venait
régulièrement pour se reposer et s’adonner à la pêche. La mer est agitée et d’énorme
rouleaux viennent se casser à nos pieds, alors que des nuages d’écume volètent
autour de nous.
On va
ensuite se réchauffer dans un pub, près de la cheminée, à coups de thé et chocolat
chaud, puis on reprend la route pour finir le tour de la péninsule.
On arrive en
fin d’après-midi à Dingle, ville sur la péninsule du même
nom. Il s’agit de la péninsule la plus occidentale du pays, qui apparait
régulièrement en tête des palmarès des lieux les plus beaux du monde.
Ce qu’on en
pense, nous ? Verdict dans le prochain article.
En
attendant, nous nous installons
dans notre B&B (on leur fait de la pub parce que nos hôtes étaient
exceptionnels : Brownes B&B). On nous remet la liste des mets à choisir pour le
petit-déjeuner du lendemain ; argh, il faut vraiment choisir ?
Ensuite,
nous enfilons nos gilets fluos prêtés par nos hôtes et en route pour la ville
dans la nuit noire.
Sur la route, nous croisons quelques éléments de la faune
locale.
Après une
pinte de bière Dubh (prononcer « dove », ça veut dire noir,
autrement dit il s’agissait d’une stout) dans un premier pub, nous allons nous
installer dans un deuxième pub, pour manger cette fois-ci. Au programme :
fish & chips, fish pie, apple cake et Irish coffee, le tout accompagné du
classique duo guitare/accordéon de musique irlandaise.
Pour les non-anglophones : "Le porridge du voisin a toujours meilleur goût". Un sage dicton. |
Pour les non-anglophones : "Tout le monde a besoin de croire en quelque chose. Je crois... que je vais reprendre une bière". |
L'estomac ainsi lesté, nous sommes rentrés au B&B pour reprendre des forces pour la suite du périple.
Suite au prochain épisode...
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